Le président désigné de la COP28 favorise un financement innovant de la lutte contre le changement climatique

WINDSOR, 13 juillet 2023 (WAM) --Dr. Sultan Al Jaber, président désigné de la COP28, a participé à des discussions de haut niveau sur le financement climatique avec le président américain Joe Biden et Son Altesse le roi Charles III, aux côtés d'investisseurs et de philanthropes de premier plan. La visite qu'il a effectuée au Royaume-Uni a pour but de faire progresser le financement climatique innovant afin de mener à bien l'action climatique et une transition énergétique juste.

Au cours de sa visite, Al Jaber a participé à un forum sur la mobilisation du financement climatique organisé par le secrétaire d'État britannique chargé de la sécurité énergétique et de Net Zero, le très honorable Grant Shapps MP, et l'envoyé spécial du président des États-Unis pour le climat, John Kerry.

L'envoyé spécial des Nations unies pour l'action climatique et la finance, Mark Carney, ainsi que des dirigeants du secteur privé et de la philanthropie dans les domaines de la finance, du développement durable et de l'action climatique ont participé au forum. Dr. Al Jaber a encouragé toutes les parties à revoir leurs ambitions à la hausse avant la COP28 et à continuer de galvaniser les entreprises et les philanthropes basés au Royaume-Uni et aux États-Unis pour qu'ils fassent de même.

Al Jaber a déclaré : "Le leadership des États-Unis et du Royaume-Uni est essentiel pour tenir les promesses de financement de la lutte contre le changement climatique et mobiliser des capitaux supplémentaires. Nous devons tenir les 100 milliards de dollars de financement annuel pour le climat promis en 2009, et j'ai été encouragé par les récentes assurances que cette promesse sera tenue. Toutefois, nous devons mobiliser des trillions, et non des milliards, de dollars si nous voulons atteindre nos objectifs en matière de climat, de biodiversité et d'objectifs du Millénaire pour le développement.

"Pour y parvenir, nous devons mobiliser des capitaux à tous les niveaux, qu'ils soient publics, commerciaux ou philanthropiques. Le capital et le financement sont des outils essentiels pour l'action en faveur du climat. Mais pour libérer leur puissance, ils doivent être disponibles, accessibles et abordables dans le monde entier.

Al Jaber a ajouté : "Le changement climatique est un problème mondial qui nécessite une solution mondiale. Tous les acteurs financiers doivent travailler dans un nouveau cadre de solidarité pour permettre au financement de la lutte contre le changement climatique d'atteindre l'échelle, la portée et la rapidité dont le monde a besoin. À l'issue des réunions d'aujourd'hui, j'ai le plaisir d'annoncer que la COP28 accueillera un forum de haut niveau sur les entreprises et la philanthropie, dans le cadre du sommet mondial sur l'action pour le climat. Ce forum s'attachera à lever les obstacles au progrès, à présenter ce qui fonctionne et à identifier les possibilités de co-création, de collaboration et d'accélération.

Al Jaber a réaffirmé son appel à une réforme majeure des institutions financières internationales et des banques multilatérales de développement, et a ajouté : "Pour investir les montants requis, nous devrons mettre en place les bons instruments d'atténuation des risques qui incitent le secteur privé à agir à grande échelle. L'heure n'est pas aux réformes progressives. Nous avons besoin d'une approche holistique étayée par des cadres de collaboration".

À propos des annonces faites par les organisations présentes, Al Jaber a poursuivi : "Des initiatives telles que le Forum de mobilisation pour le financement du climat constituent un moyen essentiel de progresser. Les financements annoncés aujourd'hui par certains des principaux acteurs du secteur privé et philanthropes sont exactement ce dont nous avons besoin à l'approche de la COP28".

Au cours de sa visite, M. Al Jaber s'est également félicité des progrès réalisés par le laboratoire d'investissement dans le secteur privé de la Banque mondiale, qui sera chargé d'élaborer des solutions pour lever les obstacles au financement du secteur privé dans le domaine du climat. Al Jaber a déclaré : "Le capital est un élément clé de l'action climatique, et catalyser les investissements privés est une priorité essentielle de la présidence de la COP28. J'attends avec impatience que le laboratoire d'investissement dans le secteur privé émette des recommandations exploitables qui pourront être intégrées dans le programme de financement climatique de la COP28".

Il a conclu que "le Royaume-Uni et les États-Unis abritent deux des plus grands marchés financiers du monde. Leur action et le financement annoncé aujourd'hui sont essentiels pour maintenir le seuil de 1,5 °C à portée de main et doivent être reproduits à l'échelle mondiale".

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